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RSE : 3 piliers du développement durable

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Dans un société en constante évolution, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est devenue un élément essentiel de la stratégie des entreprises d’aujourd’hui. Elle va bien au-delà de la simple conformité réglementaire : c’est une démarche qui, si  elle est bien menée, peut générer de la valeur pour l’entreprise, la société et l’environnement et le développement durable.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) désigne l’intégration volontaire des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les activités de l’entreprise. L’objectif est de minimiser les impacts négatifs sur la société et l’environnement, tout en contribuant à des actions positives qui profitent à l’entreprise et à ses parties prenantes. 

Selon le baromètre 2024 de BCG x Argos, les PME et ETI ayant intégré une démarche RSE dans leur entreprise perçoivent des avantages économiques, tels que l’efficacité énergétique et la réduction des coûts associés (58%), la possibilité de remporter des parts de marché (54%) et d’attirer de nouveaux talents (40%).

Une définition simplifiée de la RSE

La RSE, c’est l’idée que les entreprises ont une responsabilité au-delà du simple fait de générer du profit. Cela signifie qu’elles doivent veiller à avoir un impact positif, à respecter l’environnement et à s’assurer que leurs activités sont bénéfiques pour leurs collaborateurs, leurs clients et la société en général. En adoptant une démarche RSE, vous agissez pour l’avenir de votre entreprise tout en contribuant au bien-être collectif.

Un peu d’histoire

La RSE n’est pas un concept nouveau ! Ses racines remontent aux années 1950*, mais c’est vraiment dans les années 2000 que la démarche s’est imposée à l’échelle mondiale, avec la mise en place de normes et de référentiels internationaux comme la norme ISO 26000. Aujourd’hui, les entreprises sont de plus en plus attendues pour prendre des mesures concrètes en matière de RSE, et celles qui agissent en retirent un véritable avantage concurrentiel.

La RSE n’est pas un concept nouveau ! Ses racines remontent aux années 1950*, mais c’est vraiment dans les années 2000 que la démarche s’est imposée à l’échelle mondiale, avec la mise en place de normes et de référentiels internationaux comme la norme ISO 26000. Aujourd’hui, les entreprises sont de plus en plus attendues pour prendre des mesures concrètes en matière de RSE, et celles qui agissent en retirent un véritable avantage concurrentiel.

Les 3 piliers de la RSE 

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s’inscrit directement dans la dynamique du développement durable. En adoptant une démarche RSE, les entreprises contribuent à des enjeux globaux tout en ancrant leurs actions dans leur propre réalité. La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) repose sur trois piliers fondamentaux :

  • Le pilier social : Il vise à améliorer le bien-être des individus en répondant à leurs besoins essentiels, tels que la santé, l’éducation, l’emploi, et en favorisant l’équité sociale et l’inclusion. Ce pilier inclut également la promotion de conditions de travail justes et sécurisées, le développement de compétences, ainsi que le dialogue social.
  • Le pilier environnemental : Il concerne la préservation de la biodiversité, la gestion durable des ressources naturelles, et la réduction des impacts négatifs sur l’environnement. Cela passe par des actions concrètes comme la lutte contre le dérèglement climatique, la valorisation de l’économie circulaire et la transition vers des pratiques durables.
  • Le pilier économique : Il s’agit de garantir la viabilité économique des entreprises tout en créant des richesses pour améliorer les conditions de vie matérielles. Ce pilier intègre également la responsabilité des entreprises à générer de la valeur à long terme tout en soutenant les communautés locales et en stimulant l’innovation.

Ces trois dimensions, interdépendantes, forment la base d’une démarche RSE équilibrée et durable.

Source : Les 3 piliers de la RSE et du développement durable – Label LUCIE

Les 17 objectifs de développement durable (ODD)

Comme défini dans le Rapport Brundtland en 1987, le développement durable se définit comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs ». Cette vision ne peut être atteinte par des actions isolées : elle nécessite une coopération mondiale. C’est dans cet esprit que, depuis 2015, 193 pays se sont engagés à soutenir les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies et leurs 169 cibles. (« https://www.agenda-2030.fr/17-objectifs-de-developpement-durable/ »>https://www.agenda-2030.fr/17-objectifs-de-developpement-durable/

Ces objectifs, au cœur du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (Agenda 2030), visent à relever les grands défis mondiaux, tels que la fin de la pauvreté, la protection de la planète et la promotion d’une prospérité partagée. Ambitieux mais essentiels, les ODD constituent une feuille de route commune pour construire un avenir durable et inclusif pour tous.

Les 7 principes de l’ISO 26000

L’ISO 26000 propose sept principes qui guident les entreprises dans leur démarche RSE :

  1. La gouvernance de l’organisation : Mettre en place un système de gestion transparent, responsable et participatif pour orienter les décisions et les actions de manière éthique.

  2. Les droits humains : Respecter, protéger et promouvoir les droits fondamentaux des individus dans toutes les activités de l’organisation.

  3. Les relations et conditions de travail : Assurer des pratiques justes et équitables en matière d’emploi, de dialogue social, de sécurité et de bien-être des travailleurs.

  4. L’environnement : Prévenir et minimiser les impacts environnementaux négatifs tout en favorisant des pratiques durables et responsables.

  5. La loyauté des pratiques : Agir avec intégrité, honnêteté et équité dans toutes les interactions commerciales, sociales et institutionnelles.

  6. Les questions relatives aux consommateurs : Garantir la sécurité, la transparence et la satisfaction des consommateurs tout en respectant leurs droits.

  7. Les communautés et le développement local : Contribuer positivement au développement des communautés locales et du territoire par des actions responsables et inclusives.

L’ISO 26000 offre ainsi un moyen pragmatique, décisif et tangible d’insuffler le changement et de remplir les 17 objectifs de développement durable fixés par l’ONU.

Source : La norme ISO 26000 – Label LUCIE 

Pour accompagner les entreprises, Steer Positive se base sur ces 7 principes pour diagnostiquer leur niveau de maturité RSE et les guider dans la mise en place d’actions en accord avec la norme ISO 2600

La réglementation autour de la RSE : Loi PACTE et CSRD

Les pressions sociétales et réglementaires sur les entreprises sont de plus en plus fortes, et la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) devient un sujet incontournable. Aujourd’hui, il ne suffit plus de générer des profits, les entreprises doivent aussi prendre en compte leurs impacts sociaux et environnementaux. La réglementation se renforce pour les pousser dans cette direction, rendant la mise en place d’une démarche RSE essentielle, à la fois pour être en conformité et répondre aux attentes des consommateurs, des collaborateurs et des investisseurs.

  • La Loi PACTE : des obligations plus claires en France

En 2019, la Loi PACTE a renforcé les obligations des entreprises françaises, surtout celles de plus de 500 salariés, en matière de RSE. Cette loi les pousse à intégrer des préoccupations sociales et environnementales dans leur stratégie, avec l’introduction de la notion de “raison d’être”. Cela permet aux entreprises de se doter d’une mission qui va au-delà du seul objectif de rentabilité. L’idée ? Concilier performance économique et responsabilité sociétale, en répondant aux attentes des parties prenantes tout en se projetant vers un avenir plus durable.

  • La CSRD : plus de transparence sur la RSE en Europe

Au niveau européen, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) va encore plus loin en imposant aux entreprises un reporting RSE détaillé. Depuis 2024, elles doivent fournir des informations précises sur leur performance en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). Cela inclut des données sur les émissions de CO₂e, les conditions de travail, ou encore la gestion des ressources naturelles. Et ce n’est pas tout : la CSRD s’applique désormais à un plus grand nombre d’entreprises, y compris certaines PME cotées. Les entreprises devront suivre des normes précises de reporting, les ESRS (European Sustainability Reporting Standards), qui permettront une meilleure transparence et faciliteront la comparaison entre elles.

1805 sociétés à mission référencées en France.

La CSRD touche désormais plus d’entreprises en Europe, avec environ 50 000 entreprises concernées, alors que la NFRD (Non Financial Reporting Directive) concernait seulement  11 700 entreprises. 

La RSE, un passage obligé 

Avec ces nouvelles régulations, la RSE devient non seulement une question de conformité légale, mais aussi un moyen de répondre aux attentes croissantes des parties prenantes. 

Chez Steer Positive, nous sommes convaincus qu’adopter une démarche RSE n’est plus une option, mais un impératif pour les entreprises souhaitant rester compétitives, améliorer leur réputation et anticiper les changements de demain. Nous voyons l’avenir avec enthousiasme et pour nous, il s’agit d’une belle opportunité pour les entreprises de se préparer à un avenir où l’engagement en faveur du développement durable et des enjeux sociétaux sera indispensable. Nous pouvons avancer tous ensemble dans le bon sens.

Que vous soyez avancés dans votre démarche RSE ou aux débuts de cette dernière, Steer Positive vous permet de comprendre où vous vous situez dans votre maturité RSE et de passer à l’action, pour progresser durablement et à votre rythme.