Les points clés à retenir
Pour rester compétitives et responsables, les entreprises françaises doivent réduire leur empreinte carbone, en ciblant surtout le scope 3, qui représente la majeure partie des émissions. La transition bas carbone est désormais rentable, grâce aux aides publiques et à la chute des coûts des technologies vertes. Transport, bâtiment, industrie et agriculture offrent des leviers concrets pour agir rapidement et efficacement. Mesurer ses émissions, analyser les actions et impliquer ses équipes et partenaires sont les clés d’une stratégie durable et réussie.
Face à l’urgence climatique et aux nouvelles exigences réglementaires, réduire son empreinte carbone n’est plus une option mais une nécessité stratégique pour les entreprises françaises.
En 2022, l’empreinte carbone moyenne atteignait encore 8,9 tonnes de CO₂e par habitant, selon le ministère de la Transition écologique. Et la trajectoire est déjà fixée : –55 % d’ici 2030, conformément à la nouvelle Stratégie Nationale Bas-Carbone.
La bonne nouvelle, c’est que cette transition ne se limite pas à une contrainte. Elle devient un véritable levier économique. Une étude récente de PwC Strategy révèle que 80 % des projets de décarbonation analysés sont rentables en moins de 5 ans, grâce à des gains en efficacité énergétique, des économies de ressources et une réduction des risques réglementaires.
L’Europe accompagne d’ailleurs massivement ce virage : avec le Net Zero Industry Act, plus de 100 milliards d’euros sont mobilisés via différents programmes (Fonds pour l’innovation, InvestEU, REPowerEU…) pour soutenir la transformation des entreprises.
Dans ce contexte, maîtriser sa stratégie carbone, ce n’est plus simplement répondre à une obligation légale : c’est gagner en performance, renforcer son image et améliorer sa résilience sur le long terme.
Les nouvelles obligations réglementaires renforcent l’urgence d’agir
Le cadre réglementaire européen et français s’est considérablement renforcé en 2025, plaçant les entreprises devant une réalité claire : agir pour le climat n’est plus un choix, mais une obligation.
À l’échelle européenne, la Commission a présenté en 2023 le Net Zero Industry Act, pilier du Green Deal Industrial Plan.
Son ambition est explicite : faire de l’Europe un pôle industriel neutre en carbone, en cohérence avec la cible de –90 % d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2040 (par rapport à 1990), proposée en février 2024.
Pour soutenir cette transformation, plus de 100 milliards d’euros sont mobilisés à travers plusieurs instruments — Fonds pour l’innovation, InvestEU, Modernisation Fund, etc. Ces financements sont orientés vers les projets démontrant le meilleur rapport coût-efficacité en CO₂ évité.
En France, la future Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC-3) prévoit également un relèvement majeur des ambitions : l’objectif de réduction des émissions passerait de –40 % à –50 % d’ici 2030, avec un rythme annuel de baisse porté à 5 %, contre seulement 2 % observés jusqu’à présent.
Les secteurs les plus émetteurs seront particulièrement concernés, avec des budgets carbone sectoriels prévisionnels déjà esquissés :
- Transport : 90 MtCO₂e en 2030 (vs 135 Mt en 2023)
- Industrie : 45 MtCO₂e (vs 78 Mt)
- Bâtiment : 35 MtCO₂e (vs 75 Mt)
Ces objectifs devraient s’accompagner de mécanismes de suivi renforcés, potentiellement associés à des sanctions progressives, bien que les modalités précises restent encore à définir.
La CSRD : vers un reporting climat beaucoup plus structurant
Depuis janvier 2024, la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose aux grandes entreprises françaises, plus de 500 salariés dans un premier temps, de publier des données extra-financières standardisées et beaucoup plus détaillées qu’auparavant.
Parmi les exigences clés de la norme ESRS E1 “Changement climatique”, les entreprises doivent désormais déclarer :
- L’intensité carbone (émissions rapportées au chiffre d’affaires)
- Des objectifs de réduction alignés avec la science
- Un prix interne du carbone
- L’exposition aux risques physiques et aux risques de transition
Selon l’EFRAG, la seule norme ESRS E1 compte plus de 220 points de données obligatoires, illustrant l’ampleur du changement attendu.
Les sanctions en cas de non-respect existent déjà : une entrave à la mission du commissaire aux comptes peut entraîner jusqu’à 75 000 € d’amende et 5 ans de prison (Code du commerce, art. L. 820-4). Des modalités spécifiques aux données ESG devraient venir préciser ce dispositif dans les prochains mois.
L’état des lieux révèle l’ampleur du défi et les leviers d’action
En France, l’empreinte carbone atteignait 585 millions de tonnes de CO₂e en 2022, soit 8,9 tonnes par habitant, selon le SDES. Même si cela représente une baisse de 4,7 % par rapport à 2021 et de 26 % depuis 1995, nous restons très loin de l’objectif fixé par le GIEC : 2 tonnes par habitant d’ici 2050 pour maintenir le réchauffement sous +1,5°C.
Un chiffre particulièrement marquant : 56 % de l’empreinte carbone française provient des importations (vêtements, électronique, alimentation…). Autrement dit, plus de la moitié de nos émissions sont “délocalisées”, donc absentes des bilans territoriaux classiques. D’où la nécessité d’adopter une vision élargie, intégrant l’ensemble de la chaîne de valeur.
Où agir en priorité ? Les secteurs les plus émetteurs
Les grands responsables des émissions territoriales françaises sont bien identifiés. Selon les Chiffres clés du climat 2024, la répartition est la suivante :
- Transport : 34 % – environ 135 MtCO₂e
- Agriculture : 20 % – 80 MtCO₂e
- Industrie manufacturière : 17 % – 78 MtCO₂e
- Bâtiments : 16 % – 75 MtCO₂e
- Énergie (production) : 10 %, avec une baisse notable de 47 % depuis 1990
La bonne nouvelle : tous ces secteurs disposent de leviers concrets — électrification, efficacité énergétique, éco-conception, relocalisation — pour réduire leurs émissions de manière significative.
Scope 3 : le “gros morceau” pour les entreprises
Pour les entreprises, le défi principal se situe ailleurs : en moyenne, 98 % de leur empreinte carbone relève du scope 3, c’est-à-dire des émissions indirectes (achats, usage des produits, transport, déplacements, fin de vie…).
Selon les analyses de Carbone 4, la décomposition moyenne du scope 3 est la suivante :
- Achats de biens et services : 48 %
- Utilisation des produits vendus : 25 %
- Transport amont et aval : 15 %
- Déplacements professionnels et domicile-travail : 12 %
Ce diagnostic révèle une évidence : réduire son empreinte carbone nécessite d’agir avec tout son écosystème — fournisseurs, clients, prestataires. L’action isolée ne suffit plus : la transformation doit être systémique.
Guide étape par étape pour établir son bilan carbone
Avant de réduire, il faut mesurer ! Réaliser un bilan carbone est la première étape indispensable pour comprendre où et comment agir efficacement. Voici comment procéder, en 3 étapes clés.
Étape 1 : Définir le périmètre et collecter les données
Premier réflexe : bien poser le cadre du diagnostic.
D’après le guide méthodologique de l’ADEME, il faut distinguer deux types de périmètres :
- Organisationnel : faut-il inclure les filiales, les sites à l’étranger, les holdings ?
- Opérationnel : couvre-t-on uniquement les scopes 1 et 2 (obligatoires), ou aussi le scope 3 (recommandé et bientôt exigé pour les grandes entreprises avec la directive CSRD) ?
La collecte de données doit couvrir une année complète, et s’appuyer sur des sources vérifiables :
- Consommations d’énergie (factures, relevés)
- Achats de biens et services (comptabilité analytique)
- Déplacements (notes de frais, registre véhicules, plateformes de mobilité)
- Déchets (bordereaux de suivi)
- Immobilisations (inventaire des équipements et bâtiments)
Étape 2 : Calculer ses émissions avec les bons facteurs
Les émissions sont calculées en multipliant chaque donnée d’activité par un facteur d’émission.
La Base Carbone de l’ADEME fournit plus de 5000 facteurs d’émission vérifiés, adaptés au contexte français et européen.
Exemples de facteurs (valeurs 2024) :
- 1 kWh d’électricité en France : 0,0566 kg CO₂e
- 1 litre d’essence SP95 : 2,28 kg CO₂e
- 1 tonne d’acier produit en Europe : 2 400 kg CO₂e
Il est également possible d’utiliser d’autres référentiels comme le GHG Protocol ou la méthode Bilan Carbone® développée par l’Association Bilan Carbone (ABC).
Obligations réglementaires à jour (2025) :
- Entreprises de plus de 500 salariés : bilan BEGES obligatoire tous les 4 ans
- Entreprises de plus de 250 salariés ayant perçu > 100 M€ d’aides publiques : bilan tous les 3 ans
- Directive CSRD : les grandes entreprises doivent désormais publier un reporting climat complet selon la norme ESRS E1 (incluant scopes 1, 2, 3)
Étape 3 : Analyser et prioriser les actions
Une fois les émissions calculées, place à l’analyse. Le but est de prioriser les actions à fort impact, en se basant sur 3 critères simples (source : Ministère de la Transition écologique) :
- Impact carbone : combien de tonnes CO₂e peuvent être évitées ?
- Coût de la tonne évitée : pour optimiser le retour sur investissement
- Facilité de mise en œuvre : quick wins à activer en priorité
Par exemple :
- Remplacer une flotte thermique par des véhicules électriques ?
- Réduire les achats à fort impact carbone ?
- Rénover énergétiquement les bâtiments tertiaires ?
Astuce : impliquer les équipes dès le départ (achats, RH, DSI…) permet d’identifier plus facilement des pistes d’actions réalistes et efficaces.
15 actions concrètes pour réduire son empreinte carbone au quotidien
Réduire son empreinte carbone n’a rien d’une mission abstraite réservée aux experts. De nombreuses actions simples, efficaces et souvent rentables sont déjà accessibles à la majorité des organisations.
Voici 15 leviers concrets, classés par domaine d’action, pour structurer une démarche climat réellement impactante.
Transport et mobilité (34 % des émissions)
Déployer un télétravail structuré
Selon l’ADEME, le télétravail permet d’éviter 4,5 kg de CO₂ par jour et par personne, soit environ 900 kg/an pour 2 jours par semaine. Les entreprises peuvent intégrer une indemnité télétravail de 2,88 €/jour, exonérée dans la limite de 580 €/an.Optimiser la flotte automobile
Le passage à l’électrique permet de réduire les émissions de 50 à 80 % (SDES). Les hybrides rechargeables offrent une réduction d’environ 40 %, pour un surcoût plus faible.
À noter : la LOM impose 10 % de véhicules à faibles émissions lors du renouvellement des flottes de plus de 100 véhicules.Mettre en place un plan de mobilité employeur
Obligatoire pour les sites de plus de 50 salariés dans les grandes agglomérations. Il peut intégrer le forfait mobilité durable (jusqu’à 800 €/an exonérés), des horaires décalés (–15 % d’émissions), ou encore des parkings vélos sécurisés.Privilégier le train pour les déplacements professionnels
Un Paris–Marseille en TGV émet 1,2 kg de CO₂, contre 180 kg en avion (ADEME). Certaines entreprises imposent déjà le train pour les trajets réalisables en moins de 4 h.
Bâtiment et énergie (16 % des émissions)
Rénover l’isolation thermique
Isoler les combles ou les murs réduit les consommations de 25 à 30 %, avec un ROI rapide grâce aux CEE. Le décret tertiaire fixe un objectif de –40 % d’ici 2030.Installer une gestion technique du bâtiment (GTB)
Ces systèmes permettent une baisse de 15 à 25 % des consommations en ajustant automatiquement chauffage, climatisation et éclairage.Développer les énergies renouvelables
Les parkings de plus de 1 500 m² doivent désormais être équipés de panneaux solaires. Une installation de 100 kWc peut éviter près de 40 tonnes de CO₂/an.Optimiser ses contrats d’énergie
Les labels VertVolt (ADEME) garantissent la qualité de l’électricité verte. Les Corporate PPA permettent, eux, de sécuriser un approvisionnement bas carbone et des prix stables.
Achats responsables et économie circulaire
Intégrer des critères carbone dans les achats
Les achats représentent souvent plus de 50 % des émissions totales.
Selon Bpifrance, demander un bilan carbone aux fournisseurs et intégrer un critère climat de 20 % minimum dans les appels d’offres peut réduire de 30 % le scope 3.Développer l’économie circulaire
Allonger la durée de vie du matériel constitue un puissant levier : la réparation évite 80 % des émissions liées à un remplacement. Le recyclage permet d’économiser jusqu’à 70 % d’énergie.Réduire et valoriser les déchets
Depuis 2024, le tri des biodéchets est obligatoire. Il permet d’éviter 150 kg CO₂/tonne via la méthanisation. Réduire les emballages diminue l’empreinte de 5 à 10 % sur les achats.
Numérique responsable (4 % des émissions mondiales)
Optimiser l’infrastructure IT
L’essentiel des émissions du numérique provient de la fabrication.
Virtualiser les serveurs ou passer au cloud réduit de 30 à 80 % la consommation énergétique. Allonger la durée de vie du matériel à 5 ans permet d’éviter jusqu’à 70 % des émissions associées.Éco-concevoir les services numériques
Réduire de 50 % le poids d’une page web diminue d’autant sa consommation d’énergie.
Héberger ses services dans des data centers alimentés en énergie renouvelable réduit leur empreinte de 90 %.
Actions transversales
Former et sensibiliser les collaborateurs
Une stratégie bas carbone ne réussit qu’avec l’adhésion des équipes. Les écogestes permettent une réduction de 5 à 10 % des consommations.
L’ADEME observe que les projets de décarbonation impliquant fortement les salariés réussissent 3 fois plus souvent.Mettre en place une gouvernance carbone
Nommer un responsable climat, instaurer un prix interne du carbone (50 à 100 €/t) et lier une partie du variable à des objectifs climats permettrait d’améliorer la performance carbone de 40 %, selon McKinsey.
Les erreurs à éviter dans sa stratégie de décarbonation
Certaines erreurs peuvent sérieusement compromettre l’efficacité d’une stratégie climat, voire nuire à la crédibilité de l’entreprise. Voici les plus fréquentes à éviter.
- Négliger le scope 3
C’est l’erreur la plus courante : se concentrer uniquement sur les émissions directes (scopes 1 et 2) sans tenir compte du scope 3, qui représente pourtant la majorité de l’empreinte carbone pour la plupart des entreprises. Selon l’ADEME et plusieurs études sectorielles, 70 à 90 % des émissions peuvent provenir de la chaîne de valeur — achats, transport, usage des produits, fin de vie. Ignorer cet aspect, c’est passer à côté des vrais leviers de réduction. - Ne pas impliquer les parties prenantes
Une stratégie de décarbonation efficace nécessite l’adhésion des collaborateurs, des fournisseurs et parfois des clients. Plusieurs études montrent que l’absence d’implication des équipes est l’une des principales causes d’échec des projets de transformation. Sans mobilisation interne, les mesures restent souvent théoriques ou inapplicables. - Utiliser la compensation comme substitut à la réduction
Compenser ses émissions n’est pas une stratégie en soi. L’ADEME recommande de ne recourir à la compensation qu’en complément, après avoir mis en œuvre des actions de réduction ambitieuses. Il est généralement admis dans les bonnes pratiques qu’une réduction d’au moins 40 à 50 % est nécessaire avant d’envisager la compensation. Dans le cas contraire, le risque est de se limiter à une neutralité d’affichage.
4. Communiquer sans preuves : attention au greenwashing
Faire des promesses climatiques sans fondement peut exposer à des sanctions lourdes. Depuis la loi Climat et Résilience, les allégations environnementales doivent être justifiées et vérifiables. En cas de publicité trompeuse, les sanctions peuvent atteindre 80 % du coût de la campagne publicitaire, en plus d’amendes pouvant aller jusqu’à 300 000 €, voire 2 ans d’emprisonnement pour les cas les plus graves.
Les outils et méthodologies pour piloter efficacement sa stratégie
Pour avancer de façon maîtrisée dans la transition carbone, il ne suffit pas d’avoir de bonnes intentions : il faut s’appuyer sur des outils méthodologiques fiables, robustes et reconnus. Voici les principaux repères (méthodes, normes, plateformes) utiles aux entreprises.
Bilan GES / Bilan Carbone®
En France, les entreprises de plus de 500 salariés en métropole (et 250 en outre-mer) doivent obligatoirement réaliser un bilan GES tous les quatre ans, selon l’article L. 229‑25 du Code de l’environnement.
Le Bilan Carbone® (méthode originellement portée par l’ADEME / Association Bilan Carbone) est encore l’une des références en France pour la quantification des émissions (directes et indirectes).
Le bilan GES peut être consolidé pour l’ensemble d’un groupe, ce qui permet de traiter les émissions inter‑filiales.
GHG Protocol & normes internationales
Le GHG Protocol est l’un des standards les plus utilisés au monde pour la comptabilité carbone. En 2016, 92 % des entreprises du Fortune 500 interrogées utilisaient ce protocole, directement ou via des programmes associés.
Le GHG Protocol distingue notamment 15 catégories d’émissions du scope 3 via son standard “Value Chain (Scope 3)”.
Les normes ISO 14064 (notamment ISO 14064‑1) sont complémentaires : elles définissent un cadre procédural rigoureux pour quantifier, déclarer et vérifier les émissions, notamment dans les contextes de certification ou de comparabilité internationale.
Plateforme et accompagnement Steer Positive
Steer Positive est un « copilote » dédié à la réussite de la stratégie bas carbone et RSE des entreprises. Leur approche combine expertise humaine et une plateforme SaaS complète et intuitive, pour simplifier la mesure et l’action.
- Logiciel Bilan Carbone et RSE : La plateforme permet de centraliser la collecte des données et d’automatiser le calcul de l’empreinte carbone (Scopes 1, 2 et 3) avec des modèles rigoureux et conformes aux normes (GHG Protocol, Bilan Carbone®). Elle s’adapte à la taille et au secteur de l’organisation.
- Pilotage de la Décarbonation : Au-delà de la mesure, le logiciel aide à transformer les résultats en feuilles de route et plans d’actions concrets. Il permet de définir des objectifs de réduction ambitieux, de suivre les indicateurs de performance (KPIs) en temps réel et de centraliser l’ensemble des documents de reporting RSE.
- Accompagnement Expert : Steer Positive s’appuie sur un large réseau d’experts climat certifiés pour offrir un accompagnement sur-mesure. Cet appui permet de structurer la démarche RSE, d’anticiper les obligations réglementaires (comme la CSRD) et d’engager durablement les équipes à travers des formations et des outils de sensibilisation.
Mobilisation des Équipes : La plateforme intègre des fonctionnalités collaboratives pour impliquer les différents contributeurs dans la saisie des données et le suivi des actions, faisant de la démarche climat un projet d’entreprise collectif.
Vers une transition ambitieuse et stratégique
Réduire son empreinte carbone n’est plus un “nice to have” mais un levier stratégique majeur pour les entreprises. Entre pression réglementaire croissante (CSRD, SNBC, Net Zero Industry Act) et attentes sociétales renforcées, l’inaction n’est plus une option.
La bonne nouvelle ? Agir pour le climat est aussi un puissant moteur de performance : réduction des coûts, attractivité renforcée, résilience face aux risques… Et contrairement aux idées reçues, la transition est souvent rentable.
Le plus important : passer à l’action dès maintenant. Mesurez, analysez, priorisez, impliquez vos équipes, et surtout, intégrez le climat dans vos décisions stratégiques. Car demain, ce seront les entreprises alignées avec un futur bas carbone qui feront la course en tête.
Calculez l’empreinte de votre entreprise
Sources utilisées
Ministère de la Transition écologique –
ADEME – Guide méthodologique Bilan Carbone et facteurs d’émission
PwC Strategy – Decarbonization projects profitability study
EFRAG – Normes ESRS E1 « Changement climatique » pour la CSRD



