Pause Déjeuner Zéro Déchet : 5 solutions pour engager vos collaborateurs

Chaque midi, la pause déjeuner de vos collaborateurs génère une montagne de déchets. En France, la restauration à emporter est responsable de près de 240 000 tonnes de plastique par an. Un chiffre qui pèse lourd dans le bilan RSE d’une entreprise.

Face à ce constat, de plus en plus d’organisations souhaitent agir pour tendre vers une pause déjeuner zéro déchet. Mais un défi persiste : comment transformer une bonne intention en une habitude durable ?
Entre l’oubli du contenant réutilisable et le manque de motivation, les freins sont nombreux.

Pour y répondre, de nouvelles solutions voient le jour, alliant simplicité d’usage, technologie et engagement collectif. Certaines initiatives, comme celle portée par La Boxeuse, cherchent à rendre le réemploi plus accessible et motivant au quotidien.

Voici 5 approches complémentaires pour réduire les déchets du déjeuner, des plus classiques aux plus innovantes.

1. Le Contenant Personnel : L’Initiative Individuelle

La solution la plus simple est d’encourager chaque salarié à utiliser sa propre lunch box. C’est un geste efficace, encadré par la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) de 2021, qui oblige les restaurateurs à accepter les contenants propres des clients.

  • Atout : Une approche « zéro déchet » directe et peu coûteuse à initier.

Limite : Repose entièrement sur la discipline des collaborateurs. L’oubli est fréquent et il est difficile pour l’entreprise de suivre et de valoriser cet effort.

2. Apporter son repas ou déjeuner sur place

Favoriser le repas maison ou le déjeuner au restaurant permet d’éviter les emballages jetables.

C’est une approche radicale, mais efficace : en supprimant la vente à emporter, on supprime aussi la source principale du déchet.

  • Atout : La solution la plus efficace pour éliminer le déchet à la source.

Limite : Moins flexible, cette option ne correspond pas toujours au rythme ou aux envies de tous les salariés.

3. Choisir des restaurants proposant un contenant consigné

De plus en plus de restaurateurs proposent leurs propres contenants réutilisables en échange d’une consigne. Le client verse une petite somme, récupérée au retour du contenant.

  • Atout : Le concept est simple et responsabilise le consommateur.

Limite : La gestion de la consigne et l’obligation de retourner le contenant au restaurant d’origine peuvent être des freins à l’usage.

4. Les Réseaux de Consigne Mutualisés

Pour lever ces freins, des acteurs comme NoWW, Vytal ou Bibak ont développé des réseaux de consignes interconnectés.
Le principe : l’utilisateur peut emprunter un contenant dans un restaurant partenaire A et le rapporter dans un restaurant partenaire B..

  • Atout : L’expérience est facilitée pour l’usager, qui n’a pas besoin d’apporter son propre contenant.

Limite : Le système repose encore souvent sur une consigne financière et, surtout, le manque d’une véritable incitation positive peine à transformer l’essai en une habitude.

5. La Gamification : La solution pour engager sur le long terme

Même avec les meilleures intentions, il n’est pas toujours simple de changer les habitudes du quotidien. Entre l’oubli du contenant réutilisable, le manque de temps ou de motivation, les freins restent nombreux.

C’est là qu’interviennent des approches plus récentes, inspirées du jeu.
La gamification, ou “motivation par le jeu”, transforme un geste écologique en une expérience plus simple, plus fluide et surtout plus engageante.

Certaines solutions, comme celle développée par La Boxeuse, repensent complètement la manière d’utiliser et de suivre les contenants réutilisables :

Fini les oublis et les contraintes. les contenants (en inox, réutilisables) sont stockés et tracés directement dans l’entreprise, supprimant le besoin pour les salariés d’apporter leur propre matériel.